Et si la qualité de nos liens, l’attention que l’on porte nous aidait à muscler notre résilience ?
« Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de vos têtes,
mais vous pouvez les empêcher de faire leur nid dans vos cheveux », proverbe chinois
Cette période de pandémie est extrêmement étrange, déroutante, parfois angoissante mais également riche et à la fois éclairante. Elle nous a tous confrontés à un moment ou à un autre à ce cheminement de conscience croissante de ce que nous sommes et de ce que nous devenons, dans notre besoin de reliance au monde et à nos proches.
Nous réagissons tous différemment aux évènements les plus durs de nos quotidiens. Certains se retrouvent terrassés, résignés et détruits par un échec professionnel, une perte d’emploi, une rupture ou un deuil, d’autres se soignent et rebondissent avec force et détermination.
En ce qui me concerne, dans chaque situation difficile, je ressens le besoin d’en trouver un sens, « le cadeau caché », le positif qui va en découler. J’essaye toujours de reconnaître et
d’accepter qu’une situation inattendue, un évènement difficile m’a permis de faire des choses non envisageables dans l’ancienne situation, je me dis même que l’adversité me rend créative, voir optimiste !
Parler de rebond, de résilience, c’est accepter d’abandonner cette vision d’une vie idéale souhaitée pour se dire que, oui les catastrophes et les épreuves font malheureusement partie de nos vies. Mon existence, comme sûrement beaucoup d’entre nous, a été parfois un chemin où la vie et la mort se côtoient, s’affrontent, mais j’ai toujours constaté que la vie l’emportait quoiqu’il arrive haut la main. Cela a généré chez moi un besoin de croquer chaque instant, une certaine profondeur aussi, cela va de soi.
J’aime bien ce qu’en dit Boris Cyrulnik : « la résilience est caractéristique d’une personnalité blessée mais résistante, souffrante mais heureuse d’espérer quand même »[1].
Sommes-nous tous égaux face au bonheur ? Certaines personnes semblent y accéder plus facilement que d’autres, même quand le malheur s’abat sur elles. Existerait-il des gènes qui prédestinent au bonheur ? En me formant à la psychologie positive, j’ai obtenu des éléments de réponse que je vous partagerai dans un prochain article :-).
« Quand la vie impitoyable,
vous tombe dessus,
on n’est plus qu’un pauvre diable,
broyé et déçu,
alors sans la tendresse,
d’un cœur qui nous soutient,
non, non, non, non, on n’irait pas plus loin »
Bourvil [2]
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